Création d'un Comité pour les droits et les libertés en Tunisie

Publié le par kurt cobain

Création d'un Comité pour les droits et les libertés en Tunisie


AFP 07.12.05 | 17h12

Des responsables de partis politiques et d'associations tunisiens ont annoncé mercredi à Tunis la création d'un Comité pour les droits et les libertés autour de huit opposants en grève de la faim durant plus d'un mois en octobre et novembre.Réunies dans le "Comité du 18 octobre pour les droits et les libertés", ces vingt-quatre personnalités de diverses tendances ont annoncé lors d'une conférence de presse vouloir "poursuivre l'action commune et la dynamique" provoquées par la grève de la faim de trente-deux jours pour protester contre des atteintes aux droits de l'Homme et aux libertés.Les grévistes avaient débuté leur grève de la faim le 18 octobre et y avaient mis fin pendant le Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI), qui s'est tenu du 16 au 18 novembre à Tunis. Ce mouvement avait eu un large écho durant le SMSI, en raison de la présence de centaines de journalistes et de défenseurs étrangers des droits de l'Homme.Selon l'un de ses membres, Khémaies Chammari, le comité oeuvrera à "poursuivre le combat pour réaliser la liberté d'expression et d'association et la libération des prisonniers politiques".M. Chammari a aussi annoncé la création d'un "Forum du 18 octobre", "espace de dialogue entre différentes sensibilités politiques" visant à débattre des "questions fondamentales nécessaires pour une transition vers la démocratie".Ce forum doit notamment débattre de la "liberté de conscience, l'égalité entre les sexes et des questions liées à l'identité du pays".Un avocat, ex-gréviste de la faim, Ayachi Hammami, a indiqué que le Comité du 18 octobre, qui a adopté de "nouvelles formes de militantisme, inhabituelles en Tunisie, ne se contentera pas des réunions fermées et de la publication des communiqués". "Nous allons militer dans la rue et à l'intérieur de la société", a-t-il dit.Outre M. Hammami et les sept autres ex-grévistes de la faim, parmi lesquels le secrétaire général du Parti démocratique progressiste (légal) Néjib Chebbi, le chef du Parti communiste des ouvriers tunisiens (interdit), Hamma Hammami, et un journaliste, Lotfi Hajji, le comité regroupe des islamistes, des nationalistes, des socialistes et des indépendants.
tunisie source
www.tunezine.com

Publié dans tunisie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article