Un peu de compassion pour Néjib Ayari prisonnier politique
Un peu de compassion
La mère du jeune Néjib Ayari, prisonnier politique, a pris contact avec nous pour nous dire que son fils était dans un état grave. Elle craint pour sa vie, lui qui est impliqué dans une affaire avec laquelle il n’a rien à voir.
Madame Houda Rouissi nous a dit que son fils avait eu un accident de la route en Syrie et qu’il avait été soigné pendant quarante jours.
Lorsqu’il était rentré en Tunisie, les forces de la Sûreté l’avaient soupçonné et accusé d’activités terroristes en relation avec les événements d’Irak, et ce à cause de son accident. Les forces de la Sûreté n’ont pas voulu croire à son accident de la route ni qu’il n’avait rien à voir avec un groupe de soutien à la résistance (…)
Des accusations graves ont été portées contre lui, en vertu de la loi dite de lutte contre le terrorisme. Il est actuellement à la prison du 9 avril où il affronte un avenir inconnu, en dépit de son état de santé mauvais en raison de son accident. L’administration ne lui permet pas de se soigner comme la loi l’y autoriserait (…)
Source : El Maoukif n°339 du 16 décembre 2005
(Traduction d’extraits ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)
TUNISIE source www.tunisnews.net