AISPP

Publié le par kurt cobain

Sauvez la vie de Mohammed Abbou
Sauvez la vie de tous les prisonniers politiques
 
Association Internationale de Soutien aux Prisonniers Politiques
33 rue Mokhtar Atya – 1001 –Tunis
Tel : 71 340 860
Fax : 71 351 831
 
Tunis, le 3 avril 2006
 
  • L’AISPP a appris que le prisonnier politique Frej Jami, incarcéré au 9 avril où il effectue une peine de longue durée, avait vu son état empirer, du fait de pressions psychologiques. Il souffre de douleurs aiguës à l’estomac et, parce qu’il n’a pas reçu les médicaments appropriés en temps voulu, il a eu des complications qui ont entraîné son hospitalisation à la Rabta le 29/03/06.
  • L’AISPP a appris aussi que l’état de santé de Mohammed Akrout, actuellement à la prison de Sfax, avait empiré de façon compromettant son pronostic vital. Il ne peut plus se tenir debout suite à la grève de la faim qu’il a menée pendant plus de cinquante jours. Son fils Mouss’ab, qui lui a rendu visite samedi 1er avril à la prison de Sfax, a dit que son père s’était rendu au parloir avec des béquilles.
  • L’AISPP a appris que le militant et prisonnier politique Habib Ellouz, ex-président du mouvement En Nahdha, passe par une phase critique et qu’il pourrait bien perdre la vue, du fait du manque de soins en temps voulu. Il souffre aussi d’autres pathologies (diabète, reins)
  • Nous avons appris que l’état de santé du prisonnier politique Fethi Aissaoui était extrêmement critique : il est atteint d’un cancer du larynx nécessitant un traitement spécifique. L’administration pénitentiaire aurait refusé de le soigner, n’eût été l’intervention de la Croix Rouge dernièrement.
  • Les familles des prisonniers politiques Hamadi Abdelmalek et Chedly Mahfoudh ont informé qu’une maladie cutanée se propageait au sein des prisonniers au point que les habits qu’ils revêtaient pour la visite étaient maculés de sang et sales en raison de cette éruption cutanée qui a plongé les médecins dans la perplexité. Ils ne lui ont pas trouvé de traitement.
L’AISPP exige la libération des prisonniers précités afin qu’ils puissent recevoir les soins requis en dehors de la prison, étant donné la gravité de leurs affections qui requièrent des traitements spécifiques. La plupart d’entre eux ont déjà effectué plus de quinze ans d’emprisonnement.
 
Le président de l’Association
Maître Mohammed Nouri
 

(traduction ni revue ni corrigée par les auteurs de la version en arabe, LT)

Publié dans tunisie

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